JOUR 3
Museum of Science and Industry
Aujourd’hui, nous prenons un taxi direction le Musée de la Science et de l’Industrie de Chicago.
Le musée se situe dans le quartier de Hyde Park qui se trouve à une vingtaine de minutes en taxi et une trentaine de minutes en métro. Son intérêt réside dans le fait de présenter la science et l’industrie à travers des expositions ludiques et amusantes.
On trouve plusieurs thèmes comme le corps humain, les transports, l’énergie, les communications ou encore l’espace.
L’entrée de base est à 20 dollars avec la possibilité de rajouter l’accès à des expositions temporaires.

Le Henry Crown Space Center est une exposition permanente consacrée à la conquête spatiale.
On y trouve une reproduction d’un module lunaire que l’on peut même visiter.
On trouve également l’exposition Transportation Gallery présentant divers moyens de locomotion avec un plafond, jonché d’avions, assez impressionnant.
On retrouve ici le côté industrie du musée avec une exposition temporaire sur les plus grands entrepreneurs américains.
Je vous recommande le film Le Fondateur (The Founder) de John Lee Hancock qui montre comment Ray Kroc (Michael Keaton) s’est approprié la marque Mac Donald’s.
ToyMaker 3000 est une machine qui vous permet de créer et regarder en temps réel la fabrication d’une toupie.
Nous avions choisi ensuite de visiter l’intérieur du sous-marin allemand U-505.
Cet authentique sous-marin fut capturé au cours de la seconde guerre mondiale. Il est possible de le voir gratuitement mais il faut payer 7 dollars afin de bénéficier d’une visite guidée. La visite dure une vingtaine minutes et l’on y découvre successivement les pièces composant le sous-marin.
Le retour dans le centre-ville se fera également en taxi. Nous décidons de faire un peu de shopping au gigantesque Macy’s du Loop avec un passage chez Magnolia Bakery. Nous attendons ensuite Pierre à l’hôtel.
Pour son arrivée, nous allons profiter du coucher du soleil à la John Hancock Tower (875 North Michigan Avenue). Un gratte-ciel de 344 mètres de hauteur dont la flèche culmine à 456,9 mètres. La construction fut achevée en 1969, il abrite des bureaux, restaurants et appartements. On y trouve également un observatoire le 360 Chicago Observation Deck, au 94ème étage, qui se trouve à 310 mètres de hauteur.
Nous avons pris des billets Sun and Stars qui prévoient deux visites en 48h et vous permet d’apprécier, comme son nom l’indique, le panorama, une fois en journée et une fois en soirée au prix de 25,5 dollars. Sachant que l’entrée basique est à 21 dollars, cette option est vraiment intéressante.
Voir les lumières de la ville apparaître petit à petit au coucher du soleil est une expérience dont on ne lasse pas.
JOUR 4
Independance Day
Le 4 juillet est le jour de l’indépendance des Etats-Unis. Cette fête nationale commémore la Déclaration d’Indépendance du 4 juillet 1776. Elle est l’occasion de parades, feux d’artifices, barbecues et pique-niques en famille. C’est un jour férié mais nous sommes aux Etats-Unis et par conséquent, les magasins, supermarchés et restaurants restent ouverts.
Ce matin, rendez-vous à 10 heures 30 pour la première attraction de la journée le TILT à la John Hancock Tower. Le but est tout simple, il s’agit de se tenir sur une fenêtre qui va basculer petit à petit jusqu’à se retrouver face au vide.
Je pensais pouvoir m’en sortir même en ayant le vertige car la vitre me rassurait mais j’ai lamentablement échoué alors qu’une grand-mère le faisait tranquillement à coté. Nous avons été deux sur trois à ne pas tenir jusqu’au bout mais nous avons quand même eu droit à notre autocollant “I did it” même si ne c’était pas franchement mérité.

Nous sommes toujours autant impressionnés par l’immensité du Lac Michigan.

Nous profitons du quartier de Magnificient Mile qui est originellement un quartier résidentiel de maisons bourgeoises et qui est devenue la plus grosse artère des magasins et centres commerciaux de Chicago.

Nous avions prévu une croisière sur le lac Michigan afin d’admirer les feux d’artifices sur la skyline. Ce fut une expérience forte en émotions. J’ai réservé le Seadog cruise et même si la dénomination “speedboat” aurait du m’interpeller, les avis étant plutôt bons, nous avons choisi celle-ci.
Alors que nous avions préparé nos appareils photos pour capturer la skyline en attendant le feu d’artifice, la musique a retentit avec un animateur survolté au micro “Are you ready for a ride ?” Et là, nous sommes partis pour 20 minutes de vitesse, éclaboussures et dérapages en tout genre. Dans un autre contexte, c’est-à-dire en pleine journée, cela aurait pu être sympa, mais là, nous ne nous attendions pas à ça pour observer un feu d’artifice.
Le bateau a finit par s’arrêter au début des feux d’artifice, le spectacle fut magnifique mais les photos n’ont pas suivies.
A la fin du spectacle, nous sommes repartis pour un petit tour de vitesse pendant dix minutes (probablement pour laisser les autres bateaux rentrer sur le port) et nous sommes rentrés avec les passagers criant “USA USA USA” en coeur.
Finalement, cela reste quand même un souvenir qui nous fait rire à chaque fois que l’on le mentionne. Pour les amateurs de sensations fortes, je ne peux que recommander les croisières Seadog. La croisière spéciale jour d’indépendance nous a coûté 65 dollars par personne.
Chicago propose des feux d’artifices tout l’été (deux fois par semaine) et si une telle croisière vous intéresse, elle vous coutera moins chère si vous ne choisissez pas le 4 juillet.
Le planning des croisières 2018 c’est par ici.
JOUR 5
Campus Museum et Baseball
Ce matin, nous empruntons la métro pour nous rendre au Campus Museum. Petite déception, le métro ne sera pas aérien comme nous l’aurions voulu.
The Field Museum
Il s’agit d’un musée d’histoire naturelle construit lors de l’exposition universelle de 1893 au palais des Beaux-Arts (Musée des Sciences et de l’Industrie). L’ornithorynque est le premier mammifère a y être exposé et répertorié la même année. Il prend le nom de Field Museum en 1905 en l’honneur du premier grand bienfaiteur Marshall Field.
Il fait parti du Museum Campus (Adler Planetarium et l’Aquarim John. G. Shedd) dans le Grant Park. Le prix de l’entrée varie entre 24 et 38 dollars selon les expositions temporaires.
Sur trois étages, le musée comprend des expositions sur l’Egypte Ancienne, les mammifères d’Asie et d’Afrique, les peuples autochtones d’Amérique et une collection importante de dinosaures reconstitués.
Dans le Stanley Field Hall, on retrouve le squelette d’un tyrannosaure nommé Sue. C’est le plus grand et le mieux préservé des squelettes de tyrannosaure. Il fut découvert en 1990 en Dakota du Sud par la paléontologue américaine Sue Hendrickson.
Les Tsavo Man-Eaters (mangeurs d’homme) étaient un couple de lions originaires de la région du Tsavo au Kenya responsables de la mort d’ouvriers travaillant sur la ligne ferroviaire entre le Kenya et l’Ouganda. On estime qu’ils auraient tué 35 personnes (même si le nombre reste incertain). Le fait que ce soit un couple de mâles et qu’ils étaient plus grands que la moyenne (2m95 contre 2m60 de long en moyenne) est plus qu’étonnant. La traque de ces lions a fait l’objet d’un livre The Man-eaters of Tsavo de John Henri Patterson en 1907, l’homme même qui captura et tua les deux lions.
Il existe également plusieurs adaptations cinématographiques mais je vous conseille L’Ombre et la Proie (The Ghost and the Darkness) de Stephen Hopkins.
Nous nous sommes rendus ensuite au stade US Cellular Field (aujourd’hui Guaranteed Rate Field) pour voir un match amical de baseball entre les White Sox de Chicago et les Mariners de Seattle.
L’ambiance est conviviale mais le baseball est un sport assez lent, les actions remarquables sont plutôt rares et au bout de deux heures nous décidons de quitter le stade alors que le match n’est pas terminé.
Nous repassons par le Campus Museum car je me suis rendue compte au stade que mon appareil photo avait disparu. La chance étant de notre côté ce jour là, un vigile du Field Museum l’avait récupéré.
Le soir, nous sommes repartis encore une fois au Campus Museum afin de capturer la skyline de nuit.

JOUR 6
The Loop et Willis Tower
Nous nous rendons dans un diner populaire de Chicago le Ed Debevics pour le déjeuner.
La décoration est vraiment réussie et les plats sont excellents. La singularité de ce restaurant est le comportement des serveurs/serveuses qui commencent par être désagréables puis s’adoucissent au fur et à mesure du repas. C’est assez déroutant surtout quand on n’est pas au courant. Malheureusement, après 31 ans d’existence, le restaurant a fermé en octobre 2015. Des articles parlent d’une réouverture prochainement.
La Willis Tower fut achevée en 1973. Avec ses 442,1 mètres de hauteur (527 mètres avec son antenne), il a été pendant 25 ans le building le plus haut du monde (1973-1998) et le plus haut des Etats-Unis jusqu’en 2013 (dépassé par le One World Trade Center).
Le Skydeck est située au 103ème étage à 412 mètres de hauteur. Le billet basique est à 24 dollars et comme le Chicago 360 il est possible d’acheter un billet Day/Night pour 33 dollars.
Nous profitons de notre dernière soirée pour déguster les fameuses pizzas de Chicago les Deep-dish Pizza chez Giordano’s, une institution de la ville.
Il s’agit d’une pizza inventée en 1943 à Chicago qui se prépare dans un moule creux avec une garniture épaisse. C’est une pizza savoureuse mais copieuse.
Pour la petite histoire, nous sommes d’assez bon mangeurs et nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Nous commandons donc naturellement trois pizzas, la serveuse nous regarde très étonnée et nous explique qu’il s’agit d’une pizza assez copieuse et que la quantité lui semble plutôt excessive. Nous ne l’écoutons qu’à moitié et commandons deux pizzas quand même. Pas vraiment convaincue, elle prend notre commande.
Effectivement, nous avons du mal à terminer la première pizza et il nous en reste une deuxième sur les bras. Elle finira dans un doggy bag et comme encas pour le trajet du lendemain vers Nashville.
Nous déambulons pour la dernière fois dans les lieux qu’on préfère. A la nuit tombée, Chicago devient réellement Gotham City, la ville de Batman.