
La Savane des pétrifications est une curiosité désertique située au bout de la Presqu’île de Sainte-Anne. Cet ancien marais se situe sur le Morne des Pétrifications, l’un des premiers volcans de la Martinique. Il culmine encore à 115 mètres d’altitude. Son nom provient du fait que la savane était jonchée de nombreux troncs et morceaux de bois fossilisés qui, depuis, ont été tous pillés.

La randonnée est accessible à tous et ne présente pas de difficultés particulières. Elle est assez courte (environ 4 kilomètres au départ de l’Anse à Prune). Néanmoins, l’ombre se fait rare, il faut donc prévoir de quoi vous couvrir la tête et bien évidemment de l’eau. Nous avons même dépanné de la crème solaire à une famille qui n’en avait pas prévu pour de jeunes enfants (sans commentaires…). Le sentier fait parti de la Trace des Caps, l’une des randonnées les plus réputées en Martinique avec ses 27 kilomètres qui longent les bords de mer.

Le pont marque le point de départ de l’entrée de la Savane. J’ai trouvé qu’il avait quelque chose de plutôt mystique, une sorte de passage entre la terre et la mer. Les pierres que l’on doit enjamber pour rejoindre le pont pourraient constituer la seule difficulté de la randonnée.
Le sentier se poursuit entre les cactus et la végétation tout en longeant la côte jusqu’à l’Anse Braham.
La savane des Pétrifications présente un paysage déroutant entre zone désertique et paysage lunaire. Il est assez étonnant de trouver un tel point de vue dans cette île aux fleurs aux allures paradisiaques.


On arrive alors à la Pointe de l’Enfer. On a trouvé plus accueillant comme nom mais cette falaise déchiquetée qui se dresse devant nous est impressionnante. Le vent et le bruit des vagues témoignent de la violence des courants à cet endroit.



Nous revenons sur nos pas afin de profiter de la beauté des plages environnantes et plus particulièrement de l’Anse à Prune et la Grande Terre des Salines (à ne pas confondre avec la Grande-Terre en Guadeloupe).

Les plages sont désertes, ce qui est plutôt habituel car nous sommes en semaine. Ce n’est pas le cas le week-end mais la Grande Terre reste moins fréquentée que la Grande Anse des Salines. On y retrouve une aire de camping et des tables de pique-nique sous les arbres. Attention à la présence de nombreux mancenilliers.

La Grande Terre se situe face à l’ilet Cabrits et son emblématique phare rouge, frontière entre la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique.

La baignade est agréable et la mer est plutôt calme si l’on compare aux plages du Diamant mais les courants sont plutôt forts. Soyez donc vigilants si vous vous aventurez loin du rivage. Je me suis un peu éloignée sans palmes et j’ai un peu lutté pour revenir au rivage.



Nous avons déjeuner dans l’après-midi à Zanzi Beach sur la Grande Anse des Salines. Ce petit restaurant de plage était agréable, le poulet grillé au top même si nous n’avons pas résisté à la tentation de le partager avec les chats qui trainent sur la plage.
Nous avons fini la journée à l’Anse Figuier qui fut le spot de snorkeling où nous avons vu le plus de poissons. Attention par contre aux oursins, il vaut mieux porter des chaussons si vous voulez évitez d’avoir les pieds plein d’épines.

Ca fait du bien de revoir ces images en ces jours gris d’hiver en métropole 😍
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